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BFG Capital
BFG CAPITAL S’ENGAGE, POUR UN AVENIR SOLIDAIRE
Le 4 octobre dernier, Alireza Gorzin, président et co-fondateur du cabinet en gestion de patrimoine BFG Capital, a rejoint le Conseil d’Administration de la Tablée des Chefs, lauréat 2015 de La France s’engage. D’habitude plus familier au monde entrepreneurial, il raconte ici, lors d’une interview, sa première participation au sein d’un conseil d’administration de format associatif.
Vous êtes dans le Conseil d’Administration de la Tablée des Chefs depuis peu, c’est un tout nouvel univers pour vous. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Mon premier conseil s’est fait en duplex avec New York, avec Jean François Archambault, directeur général et fondateur de la Tablée des Chefs. Ce premier conseil fut très sympathique, très enrichissant et plein de promesses. De plus, qui dit Tablée des Chefs dit forcément « bonne cuisine » (rires). Nous avons passé des heures à échanger des idées à propos de différents projets. J’étais ravi de constater le sérieux et l’engagement de toutes les personnes présentes autour de la table. J’ai également pu assister à quelques moments de frictions, preuve indéniable de la passion et de l’énergie débordante de tous, à faire vivre et croître l’association.
Je trouve qu’il existe de nombreuses similarités entre le travail entrepreneurial et le travail associatif, mais il faut l’avouer, l’associatif est plus dur. Un entrepreneur a une motivation palpable, car son objectif est quantifiable. Dans l’associatif, c’est différent et c’est d’ailleurs là où l’on voit la complexité de la chose, car il s’agit de donner son maximum pour défendre une cause. Ce que je peux dire, c’est qu’il y a aujourd’hui de très beaux projets en faveur de personnes qui le méritent.
On parle de plus en plus de responsabilité sociétale des entreprises. Avec votre arrivée au Conseil d’Administration de la TDC, et le développement de l’association Les Ailes de BFG Capital, on voit que c’est un sujet qui vous préoccupe particulièrement. Comment BFG Capital encourage cette responsabilité sociétale ?
Il est de coutume pour les entreprises de rassembler collaborateurs, fournisseurs et salariés à un moment ou autre de l’année. C’est un fait : la réunification est utile et indispensable pour l’entreprise, et elle existe depuis longtemps par le biais de cocktails et de diners. Aujourd’hui, peut-être est-il temps, pour chaque entrepreneur, de trouver une nouvelle forme de réunification autour d’une action qui a un sens.
Je pense que lorsque une société arrive à trouver un certain équilibre économique, il est très intéressant de faire vivre son entité non seulement par des activités économiques, mais aussi par des actions engagées pour la solidarité.
C’est ce que fait BFG Capital avec l’association des Ailes. Les retombées en entreprise sont plus fortes quand on réalise une action commune qui a du sens. On crée des liens différents, des envies différentes, et on se découvre différemment. Il y a beaucoup de demandes d’associations et de personnes dans le besoin. Chacun peut choisir une action à laquelle il est plus sensible et agir, à la fois pour aider ceux qui le demandent, mais aussi pour la progression et le développement de ses équipes. À chaque entreprise de trouver vers quelles actions elle souhaite s’engager pour promouvoir la solidarité.
À ce sujet, BFG Capital a déjà mené quelques actions, rappelez-nous la première…
Chaque fin d’année, nous avions pour habitude d’organiser un cocktail au moment des fêtes, rassemblant collaborateurs et salariés, de manière à remercier les uns et les autres de tout l’effort fourni au long de l’année, fortifier le lien commercial et relancer l’activité dès le 2 janvier.
Chaque dimanche de l’année, j’ai constaté qu’il y avait de plus en plus de personnes venant chercher un repas distribué par les Restos du Cœur sur l’esplanade des Invalides. Hyper sensibilisé, semaines après semaines, j’ai eu la réflexion suivante : qu’est ce qui nous empêche de nous réunir à l’extérieur, dépenser le budget cocktail de fin d’annéepour acheter des sandwichs et, tous ensemble, les distribuer aux personnes dans le besoin ? Cette action ne me paraissait pas incompatible avec la volonté de fortifier notre équipe. Au contraire, cet élan de générosité, de partage et d’échange devait permettre de consolider encore plus nos liens ! J’en ai discuté avec Arash Derambarsh, lui-même en lutte contre le gaspillage alimentaire. Celui-ci nous a alors mis en contact avec la Tablée des Chefs et c’est, tous ensemble, que nous avons organisé une soirée magique dans la ville de Courbevoie.
Le 17 décembre 2015, nous avons réalisé et distribué plus de 500 repas à des familles démunies, sous la direction du chef Jean François Girardin, meilleur ouvrier de France. La mairie de Courbevoie a mis à notre disposition une salle de fête entièrement décorée, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Cet événement était bien au delà de nos attentes. Ce fut bien plus fort, plus sincère et plus vibrant qu’un simple cocktail. Cette soirée nous a permis de nous rendre compte de deux choses : de nombreuses personnes n’arrivent toujours pas à se nourrir convenablement, besoin pourtant primordial… Il faut agir ! Enfin, on s’est aperçu qu’ensemble, nous étions capables de « soulever des montagnes », et réaliser de grandes choses.
Constatez-vous un réel changement suite à ces actions ?
Bien sûr ! Au sein de BFG Capital, une nouvelle forme de relation s’est créée entre chacun des collaborateurs et salariés. Une relation plus simple, avec plus de volonté de visibilité à l’avenir (associatif et collaboration commerciale). On apporte une envergure différente, un nouveau ciment à nos relations. Le seul grand regret que j’ai est de ne pas l’avoir fait plus tôt, quand on voit l’apport en dynamisme que ce type d’événement apporte à notre entité.
Sur le long terme, quelles sont les actions à venir, notamment pour votre association Les Ailes de BFG Capital ?
Tout d’abord, nous avons prévu de faire une maraude pour les sans abris durant la période de Noël, rassemblant collaborateurs et salariés de BFG Capital. Nous allons entreprendre cette nouvelle action avec la Tablée des Chefs. Pour juin 2017, nous allons également réitérer la distribution de fournitures scolaires et cartables à Courbevoie, auprès des familles les plus démunies. Démocratiser le savoir et l’accès à l’éducation est une question capitale pour l’avenir des enfants, et je trouve ahurissant de constater que certains enfants allant à l’école n’ont pas les moyens d’être équipés avec du matériel de qualité. Enfin, nous restons ouverts aux demandes des associations pour agir et aider ceux dans le besoin.
Un dernier mot, pour clore cette interview ?
Derrière chaque entreprise, il y a une entité humaine. Des individus travaillent chaque jours pour gagner leurs vies, mais tous ont un point commun plus ou moins développé : l’altruisme.
J’espère un jour voir naître de cette impulsion d’autres initiatives de confrères entrepreneurs et chefs d’entreprises, pour aider d’autres jeunes, d’autres personnes dans le besoin, dans d’autres villes, partout en France et ailleurs.
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