Découvrez les actus
L’assurance vie, un placement populaire au cœur de l'actualité
Article rédigé par David Schneewele
L'assurance-vie, est devenu un des premiers placements financiers des ménages après le livret A. Elle est plutôt considérée comme un placement à long terme permettant de se constituer une épargne, faire fructifier son capital, préparer sa retraite, se protéger et protéger ses proches, préparer la transmission de son patrimoine, diversifier vos placements.
En effet le nombre de détenteurs de contrats d’assurance vie n’a fait que progresser depuis plusieurs années, et ceci malgré une baisse d’activité, moins 5 % en 2007 et moins 15 % en 2008. L’assurance vie représente désormais 1 265 milliards, soit 4,9 millions nouveaux contrats souscrits en 2009.
Cette progression se manifeste principalement par l'augmentation des souscriptions nouvelles de contrats exclusivement exprimés en euros ,+ 20 % par rapport à l'année 2008, soit 2,3 millions de nouvelles souscriptions, alors que celles des contrats multi-supports se sont maintenues au niveau de 2008, soit 2,6 millions de contrats.
Très souvent confronté à son grand concurrent, le livret A, l’assurance vie est en train de reprendre largement le dessus sur le long terme.
En effet, l’épargne populaire représentée par le livret A ne rémunère plus, cela demeure un placement non risqué mais avec un taux bloqué à 1,25%. Le rendement réel du livret A est donc plutôt faible et ceci devrait rester ainsi jusqu'à sa révision en août.
L'assurance vie propose un rendement compétitif, 4% en moyenne, avec un niveau de risque de moins en moins élevé, ainsi que de nombreux avantages fiscaux, comme une exonération en cas de rachat des plus values après 8 ans dans la limite de 4600€ ou 9200€ pour un couple. De même, une fiscalité avantageuse au niveau de la transmission à ses héritiers. L’assurance vie n’a donc plus qu’à se développer.
Néanmoins nous pouvons constater qu'hormis ses caractéristiques, le livret A lui, restera malgré tout le best seller du court terme pour un moment, puisqu’en prenant comme exemple le Crédit Agricole, celui-ci en ouvre 5 mille par jour en moyenne.
Ceci s'explique principalement par le fait que l'assurance vie demande un coût d'entrée entre 4 et 5%, variant selon les compagnies, des sommes investies sur le contrat qui seront par la suite amorties. Un amortissement qui peut s'avérer long.
Actuellement en polémique, les contrats d'assurance vie en déshérence. Un sujet qui dérangeait les législateurs depuis longtemps. Enfin amené sur le tapis de la machine législative, des projets de loi ont été ainsi adoptés par le Sénat.
Entre 700 millions et 5 milliards d'euros seraient actuellement en déshérence, c'est-à-dire non demandés par les bénéficiaires des contrats. Ces derniers ignorent qu'une assurance-vie les désigne. Le défunt souscripteur du contrat ne les en avait pas informé de son vivant.
Le texte comporte deux obligations nouvelles pour les assureurs :
- il sera obligatoire de se renseigner au moins une fois l'an sur l'éventuel décès de l'assuré en consultant le répertoire Insee d'identification nationale des personnes physiques.
- il faudra également publier chaque année le bilan des démarches mises en place pour rechercher les bénéficiaires et les sommes versées à ce titre.
Néanmoins, il est nécessaire de rappeler que le texte est seulement adopté par le Sénat. Ce texte devra encore passer devant l'Assemblée nationale, ceci étant probablement prévu dès la rentrée de septembre.
David Schneewele
- Vues1611