Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ? 

Je m’appelle Hugo Talon, je suis âgé de 23 ans et originaire de Normandie, dans le département de l’Eure. Après l’obtention de mon baccalauréat Economique et Social au lycée les Fontenelles de Louviers, j’ai débuté une vie parisienne en classe préparatoire. A l’issue de cette année riche en enseignements, en rigueur et discipline, j’ai validé une première année de licence d’histoire à la Sorbonne, puis j’ai intégré Sciences Po Lille. J’ai eu l’opportunité l’an passé de partir neuf mois en mobilité internationale, à l’université du Costa Rica. J’y ai notamment étudié le droit environnemental, et développé un fort attrait pour les thématiques de développement durable. Enfin, cette année, j’ai intégré le double diplôme de management de politiques publiques entre l’EDHEC Business School et Sciences Po Lille, une formation en trois ans qui me permettra de réaliser deux stages de 6 mois. Engagé en politique, je me suis aussi intéressé cette année au monde de la finance en intégrant l’association Transaction EDHEC. Enfin, je résumerai ma philosophie de vie ainsi que mon parcours atypique à la citation de Danton : « pour vaincre, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ». C’est le récit de mon parcours, savoir sortir de sa zone de confort, prendre des risques, mais aussi apprendre de mes échecs pour toujours mieux rebondir.

Vous avez fini 1er du trophée Dogfinance EDHEC Transaction. Quels sont vos secrets ?

Cette victoire, c’est la victoire d’un groupe, la victoire de Transaction EDHEC. C’est d’abord une victoire collective, celle d’une équipe qui travaille main dans la main depuis septembre pour mener à bien ses projets. Rigueur, travail et discipline, telles sont les clés de notre succès. Cependant, nous avons gagné une bataille, mais nous n’avons pas encore gagné la guerre. Nous sommes prêts à affronter le jury pour la prochaine étape du concours. Je le dis avec conviction, il faudra compter sur nous.

Racontez-nous votre expérience à l'Assemblée Nationale ?

J’ai réalisé un stage à l’Assemblée nationale au mois de juillet 2018 auprès de Bruno Questel, député de la IVème circonscription de l’Eure et de son attaché parlementaire. J’ai eu l’opportunité de réaliser des revues de presse ou encore de travailler sur les chantiers de la justice et la loi asile-immigration. Ce fut aussi l’occasion d’en apprendre plus sur « la gestion » des réseaux sociaux, et l’importance des outils de communication numériques aujourd’hui. Aussi, faire un stage à l’Assemblée nationale, c’est avoir la possibilité d’assister aux séances publiques telles que les questions au Gouvernement (j’ai par exemple eu la chance de suivre de près l’affaire Benalla). C’est aussi l’opportunité d’observer le rôle primordial d’un attaché parlementaire quant à la gestion de l’agenda d’un député. Enfin, ce stage m’a permis de mieux comprendre les rouages de la procédure législative et de me plonger directement au coeur de la vie politique. Somme toute, ce fut une riche expérience, courte mais intense.

Pourquoi avez-vous choisi l'EDHEC ?

L’EDHEC est une grande école d’abord reconnue pour la richesse de ses enseignements. Elle est aussi internationalisée, avec l’essentiel de ses cours en anglais. Son master en management très spécialisé permet d’acquérir plus d’autonomie, avec des cours très pratiques destinés à des jeunes professionnels en activité comme la finance d’entreprise ou la comptabilité. Deuxièmement, l’EDHEC est une école réputée pour la qualité de sa vie associative, qui me permet de m’engager avec Transaction EDHEC au sein de grands projets comme l’European Finance Cup, développer mon réseau et mettre directement en pratique les connaissances que j’ai la chance d’acquérir au cours de mon cursus. Enfin, l’EDHEC a un réseau d’anciens élèves surpuissant avec près de 46 000 alumnis. Finalement, choisir l’EDHEC, c’est intégrer une grande école dynamique qui gagne en attractivité, et qui permet de faciliter mon insertion professionnelle. De fait, intégrer le double diplôme entre l’EDHEC et Sciences Po Lille est un atout considérable pour allier l’expertise du public avec l’expertise du privé, à un moment ou les frontières deviennent de plus en plus floues entre les deux secteurs d’activité. 

Quel métier souhaitez-vous exercer après vos études à l'EDHEC ?

Durant mon long séjour au Costa Rica, je me suis intéressé aux questions de développement durable et de droit environnemental. Au sein de ce paradis vert qui est l’un des pays les plus écologiques du monde, j’y ai découvert la nécessité d’un renouvellement de nos modes de financement et l’importance de l’économie circulaire. Je crois aujourd’hui avec conviction qu’il est possible de rendre la finance plus responsable de l’environnement, tout en rendant les investissements plus rentables. Je le crois aussi, le changement climatique est en train d’opérer un bouleversement du monde de la finance. C’est pourquoi je m’intéresse beaucoup à un métier en pleine transition opérée par les assets managers, et qui consiste à intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs choix d’investissements : l’analyste ESG/ISR. De ce fait, je suis prêt à intégrer un cabinet de conseil spécialisé en développement durable, une entreprise ou encore une banque de financement et d’investissement. C’est un métier qui m’intéresse d’abord par son potentiel impact social, mais aussi par sa diversité en termes de missions, puisqu’il s’agit d’analyser l’impact des différents business model, pour ensuite avoir une démarche d’accompagnement et dialoguer avec les entreprises afin de trouver des solutions à certains de leurs dysfonctionnements. Je ne crois pas que ce soit un sujet de gauche, ni de droite, c’est seulement un sujet d’avenir, et un métier qui sera de plus en plus prisé par les entreprises, amenées à changer leurs pratiques face à la pression citoyenne et législative