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Banque de France
Déficit des transactions courantes de 1,5 milliard d’euros en mars
Le solde des transactions courantes s’établit en mars 2015 à -1,5 milliard d’euros, après -1,8 milliard le mois précédent (données cvs-cjo). Cette amélioration résulte principalement d’un accroissement de l’excédent des échanges de services, qui s’établit à 1,6 milliard après 1,0 milliard en février en raison notamment d’une hausse des recettes de commissions pour usage de la propriété intellectuelle et d’une baisse des dépenses de services d’assurances. En sens inverse, le déficit des échanges de biens se creuse légèrement (-3,4 milliards après -3,2 milliards). Le solde des revenus est stable.
Au sein du compte financier* (données non cvs), les investissements directs nets reflètent essentiellement des investissements français à l’étranger. Les investissements de portefeuille se soldent par des entrées nettes (de 49,3 milliards), principalement dues à des souscriptions de titres français par les non-résidents, tandis que les opérations de prêts et emprunts (« autres investissements ») donnent lieu à des placements nets (33,2 milliards).
Graphiques:
https://www.banque-france.fr/fileadmin/statistiques/SI-Web/StatInfo-BDP_1.html
La balance des paiements est une présentation synthétique des transactions économiques et financières entre les résidents (intermédiaires financiers, entreprises, ménages, administrations publiques,...) d'une économie et les non-résidents (le reste du monde) au cours d’une période donnée. Les flux de la balance des paiements sont répartis en trois grandes rubriques. Le compte des transactions courantes comprend les échanges de biens et de services, les revenus primaires (revenus liés à la propriété ou à la production) et secondaires (transferts). Le compte de capital regroupe notamment les transferts en capital -remises de dettes, pertes sur créances, aides à l’investissement. Enfin, le compte financier se décompose entre les investissements directs (prises de participation au moins égales à 10 % du capital, bénéfices réinvestis, prêts et emprunts intra groupes), les investissements de portefeuille (achats et vente de titres), les instruments financiers dérivés, les « autres investissements » (opérations de prêts et emprunts) et les avoirs de réserve.
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