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Publié le 27/01/2020 par Mensbridge & Associés
En tant qu’investisseurs non institutionnels sur les marchés financiers, on est en droit de se demander régulièrement si les dés ne sont pas pipés et si les banques et les fonds d’investissements ne sont pas les seuls maîtres à bord.
Notre newsletter a pour objectif de vous donner une vision de l’actualité géopolitique et économique sans ambages ni « écrans de fumée », comme cela peut parfois être le cas des reportings de banques, ou d’acteurs ayant un intérêt clair à garder leurs clients investis sur les actions. Et même ces institutions reconnaissent aujourd’hui, après plusieurs mois de résistance, que la situation des marchés est clairement instable. Mieux vaut tard que jamais …
La vérité derrière le rideau est la suivante : pendant que les épargnants investissent sur les marchés actions, les institutionnels et fonds d’investissements en sortent !
En effet, d’après le site EPFR Global qui recense les flux entrants/sortants des fonds actions, obligations et monétaires, la décollecte des fonds actions est considérable sur un an (cf. graphe ci-après). Plus étonnant encore dans un monde de taux très bas voire négatifs, cette décollecte est corrélée à une collecte importante sur les fonds obligataires et monétaires.
La recherche du rendement, rendue très difficile par les politiques monétaires des banques centrales, pousse les institutionnels à aller chercher des rendements obligataires risqués (comme la dette émergente, par exemple), faisant peser un vrai risque sur leurs investissements en cas de remontée des taux, ou de défaut des pays en question.
La décollecte sur les fonds actions, depuis un an, est considérable …
On citera encore et toujours les instabilités géopolitiques pour expliquer cette fuite des marchés actions, comme le Brexit, très mal vu par l’Europe qui lassée des prétentions du 1er ministre britannique, Boris Johnson. On citera également les problèmes économiques comme la croissance de l’Allemagne revue à la baisse pour 2019 (de 0.8 % à 0.5 %), et pour 2020 (de 1.8 % à 1.1 %), à cause de la détérioration du commerce mondial.
A cela, viennent se rajouter des chiffres de l’emploi américain faisant état de créations d’emplois inférieures aux attentes en septembre, engendrant une baisse des indices outre-Atlantique de plus de 1 % après cette annonce. Cela indique, soit dit en passant, le regain de sensibilité des opérateurs de marché à la moindre mauvaise nouvelle, fini donc le temps où les mauvais indicateurs étaient salués par les marchés, dans l’espoir de voir les banques centrales continuer à soutenir les économies. Aujourd’hui, de moins en moins de professionnels croient en l’efficacité de ces aides.
Nos lecteurs doivent se poser, plus que jamais, la question de continuer à espérer une hausse sur les derniers mois de 2019, pari qui nous semble très risqué aujourd’hui. Ou bien, de vendre leurs portefeuilles, encaisser de belles plus-values et les sécuriser.
Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel …
Par Mathias François-Dourthe
Le présent document a un caractère confidentiel. Il est réservé à l’usage strictement personnel de son destinataire et ne peut pas être reproduit, distribué ou publié, en totalité ou en partie, sans autorisation préalable et écrite de Mensbridge & Associés.
Ce document, destiné à des clients non professionnels, a été établi à caractère purement informatif et ne présente aucune valeur contractuelle. Il a été réalisé sur la base de données financières et/ou conjoncturelles valables à un instant donné et émanant de sources extérieures à Mensbridge & Associés qui ne saurait garantir la parfaite exactitude.
La responsabilité de Mensbridge & Associés ne saurait être engagée à quelque titre que ce soit en raison des informations contenues dans le présent document.
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6 commentaires
yu du
bah le business fait développer la finance et d'autre part la finance rend ses services au business, quand il fait beau. les problèmes mentionnés dans l'article lie à la croissance d'état, de la région. Il y a une rasion pour laquelle certains pays investissent beaucoup dans le techno, l'inno, l'AI comme eux ils considèrent ces domaines là vont porter la croissance => l'embauche=> compétitivité individuelle, collective, d'états par rapport aux autres pays . Cela favorise également sa culture, les produits culturelles (film, série etc). De toute façon, les bénéfices et les risques sont toujours ensemble.
J'aime | Répondre | le 15/10/2019
Membre anonyme
C'est la Banque...route ? ou la route de la Banque ??? :)
J'aime | Répondre | le 16/10/2019
Membre anonyme
comme on dit chez nous à paris
mieux vaut des bourses en action que des actions en bourse ! :)
J'aime | Répondre | le 16/10/2019
yu du
eric PAUL : je ne travaille pas dans la bourse donc peut être je me suis trompée. Peut être c'est mieux de voir en long terme par rapport aux actions en bourse? Il y a toujours le haut et le bas, l''important est la tendance à long terme, ou au moyen terme.
J'aime | Répondre | le 17/10/2019
James Loco
C'est vrai que le carburant de économies en général, c'est la capacité des acteurs à prendre des risques, et à parier sur l'avenir ...
Maitre Maitre
J'aime | Répondre | le 20/10/2019