Retrouvez vos collègues et camarades d'études
Enrichissez votre carnet d'adresses
Echangez, Annoncez, Communiquez
Vos contacts connaissent votre futur employeur
Affichez votre expertise : faites-vous chasser
Trouvez vos futurs collaborateurs
Retrouvez vos collègues et camarades d'études
Enrichissez votre carnet d'adresses
Echangez, Annoncez, Communiquez
Vos contacts connaissent votre futur employeur
Affichez votre expertise : faites-vous chasser
Trouvez vos futurs collaborateurs
Publié le 25/04/2017 par Kenzy BENMOUHOUB
Après l’annonce de la lettre de Theresa May qui déclenche officiellement le Brexit, la City est en effervescence. Pour accéder aux marchés financiers européens, nombreuses sont les banques à chercher un substitut à Londres. HSBC a jeté son dévolu sur la capitale française, dans laquelle seront transférés 1.000 emplois. Explications
La France et rien d’autre
L’appétence du groupe britannique pour Paris ne date pas d’aujourd’hui. A l’origine de l’achat du Crédit Commercial de France (CCF) en 2002, HSBC connait cette ville et ne compte pas bouleverser ses habitudes. Stuart Gulliver, Directeur Général du groupe britannique, le développe instantanément lorsque des journalistes évoquent la possibilité de s’implanter dans une autre ville d’Europe : « nous avons un service bancaire universel en France. Donc pour nous, c'est la France ». C’est ainsi que « ces traders et sales générant environ 20% des revenus de sa banque sur les marchés mondiaux » se préparent à traverser la Manche.
Un avenir imprévisible
Un point positif pour la France à l’image ternie sur le continent, qui n’arrive pas à convaincre les autres groupes financier de s’implanter sur son territoire : un sentiment d’instabilité fiscale et juridique pèse, bien qu’en réalité il est similaire aux concurrents européens. De plus, la difficulté des licenciements inquiète les institutions bancaires londoniennes, habituées à une rotation élevée de ses effectifs. L’environnement politique est tout aussi instable, avec des candidats tels que Marine Le Pen cherchant à s’opposer à la mondialisation avec une politique souverainiste. Souhaitant une potentielle sortie de l’Union Européenne et des marchés financiers, elle s’oppose à la logique des banques, représentée par Emmanuel Macron, avec des objectifs à visée internationale.
Anne Hidalgo, qui déclarait en juillet dernier croire « à la double citoyenneté économique et urbaine » en proposant un « Paris-London landing pack », veut convaincre en mettant en avant les bienfaits de l’Ile-de-France et faire de Paris « la première place financière européenne ».
A l’heure actuelle, seule HSBC s’appuie sur la capitale française pour pallier le Brexit, à l’inverse des autres institutions financières de la City, encore perplexes. Avec l’ambition de récupérer 10 000 emplois dans le secteur financier à la suite du Brexit, la France est encore loin de cet objectif. Une élection d’Emmanuel Macron ou François Fillon serait perçue par la banque de manière « entièrement positive », selon Stuart Gulliver.
L’histoire semble sourire aux britanniques, avec les résultats du premier tour des présidentielles ce dimanche, annonçant Emmanuel Macron, en passe de devenir le prochain Président de la République. Permettra-t-il la hausse des transferts d’emplois de la City vers Paris ?
Réponse dans les prochaines semaines.
©2017 Dogfinance | site réalisé par Maespirit Développeurs | Mentions légales | Conditions d'utilisation | Conditions générales de vente
Aucun commentaire