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Découvrez l'interview exclusive d'Amadou Ngom conseiller spécialisé en patrimoine à La Banque Postale
1. Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Amadou NGOM, j’ai 32 ans. Je suis actuellement conseiller spécialisé en patrimoine à l’agence La Banque Postale - Paris Mouffetard. Aujourd’hui je peux me décrire comme un pur produit de La Poste. En effet, j’ai débuté en 2014 en tant qu’apprenti conseiller financier via l’école Formaposte (centre de formation du Groupe La Poste) en partenariat avec Novencia. De fil en aiguille, j’ai évolué vers le poste de conseiller financier, puis conseiller clientèle et enfin conseiller patrimonial depuis avril 2020.
2. Quelles sont vos missions quotidiennes / mensuelles ?
Considéré comme un référent patrimonial au sein de l’agence, je m’occupe de développer l’épargne boursière de mes clients, préparer leur retraite, proposer des solutions de défiscalisation mais aussi les accompagner dans le financement de leurs projets immobiliers à forts enjeux. J’ai également un rôle de soutien auprès de mes collègues dans la participation aux rendez-vous qui dépassent leurs champs d’action mais aussi dans la montée en compétences afin d’améliorer leurs postures et leurs devoirs de conseil.
3. Quelle est la journée type d’un conseiller en gestion de patrimoine ?
Il serait difficile de présenter une journée type car les missions sont diverses. Néanmoins dans l’absolu, les journées sont rythmées par, dans un premier temps, la préparation des rendez-vous du jour, le traitement des « recouvrements commerciaux » et autres mouvements « atypiques » sur les comptes de mes clients. Ces derniers permettent souvent de rebondir commercialement et sont de vraies opportunités commerciales. Ensuite, s’enchaînent de manière plus ou moins denses les rendez-vous, les réponses aux mails clients, et enfin l’administration des différentes souscriptions réalisées dans la journée dont les comptes rendus d’entretiens. Bien entendu, rien n’est figé dans le marbre, les journées doivent avant tout permettre de répondre à ces objectifs commerciaux mais aussi de développer un PNB sein et durable. Par ailleurs, et tout dépend du cadre organisationnel de l’agence, les semaines sont également rythmées par des conférences téléphoniques avec la direction patrimoniale, les bilatérales et autres réunions commerciales.
4. Selon vous, quels sont les soft skills nécessaires pour exercer ce métier ?
L’organisation, la rigueur, le bagou commercial, l’aisance relationnelle, l’empathie, l’écoute active mais surtout avoir soif d’apprendre. Nous sommes dans un univers où la fiscalité est en perpétuel changement, il est donc plus que nécessaire de faire de la veille active si l’on souhaite toujours être efficient en entretien clientèle.
5. Un master dans le domaine de la gestion de patrimoine est-il nécessaire pour exercer ce métier ?
Le master n’est pas la condition sine qua non pour exercer la profession. Cependant, il est clair que la maîtrise de la connaissance est un plus non négligeable. Je tiens tout de même à préciser qu’Il y a un monde entre la théorie générale délivrée par le master et la pratique réelle sur le terrain…
A La Banque Postale, lorsque nous intégrons la fonction de conseiller spécialisé en patrimoine, nous avons la chance de suivre une formation de qualité qui nous permet d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires à la bonne prise en charge de la clientèle patrimoniale.
6. Vous êtes spécialisé dans la gestion de patrimoine, qu’est-ce que cela ajoute au métier de conseiller financier ?
Les enjeux. Mes clients sont dotés d’une surface financière plus importante c’est-à-dire d’un patrimoine plus étoffé ce qui rend leurs besoins, objectifs et problématiques plus denses et riches en expertise.
7. Quelle posture adoptez-vous face à une clientèle patrimoniale différente et unique ?
Chaque client est différent, peu importe qu’il soit patrimonial ou non, il est primordial de savoir adopter son discours et sa posture en fonction de son interlocuteur. Il n’y a pas de règle prédéfinie ; certains clients patrimoniaux sont très désintéressés de leurs finances tandis que certains clients plutôt « grands publics » sont exigeants et très au fait de l’actualité économique et financière.
8. Quel est votre rôle en terme de synergie avec les autres acteurs de l’agence ?
Comme je le disais plus haut, je joue un rôle prépondérant dans la synergie avec mes collègues. Je suis amené à animer des réunions commerciales sur l’actualité géopolitique, les nouvelles lois de finance ou tout simplement les nouvelles solutions développées par le Groupe. Je me dois de pouvoir également les accompagner sur leurs rendez-vous à potentiel mais également les aider à préparer ces derniers ou simplement donner un conseil sur comment aborder une problématique client.
9. Quelles sont les perspectives d’évolution pour un conseiller en gestion de patrimoine ?
Il en existe plusieurs. La voie classique est directeur adjoint puis directeur d’agence.
Cependant, pour les conseillers qui aiment la matière (patrimoniale) et le côté commercial, il est alors possible de s’orienter vers la banque privée de La Banque Postale : BPE mais aussi toutes les filiales patrimoniales par exemple Asset Management, CNP Assurances…
10. Selon vous, comment la gestion de patrimoine va-t-elle évoluer ?
Avec l’ère du numérique, la digitalisation de l’argent, l’avènement des banques en ligne et autres banques mobiles, les métiers d’expertise ont à mon sens un avenir fleurissant.
En effet, peu importe le canal utilisé, les clients auront toujours besoin de l’expertise d’un conseiller en gestion de patrimoine pour gérer leurs avoirs importants mais aussi proposer des solutions efficaces pour répondre à leurs objectifs.
11. Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite se lancer dans ce domaine ?
Le premier conseil que je donnerais à un jeune qui souhaite se lancer c’est avant tout de croire en lui et de se donner les moyens pour y parvenir.
Ensuite, je lui dirais de simplement faire un stage en banque afin d’appréhender le métier et déterminer s’il pense pouvoir s’épanouir dans une telle fonction. Enfin, le diplôme. Même si je disais plus haut que le diplôme n’est pas conditionnant, il reste tout de même un prérequis qui lui permettra d’avoir la connaissance des outils puis développer ensuite une posture professionnelle commerciale adéquate pour exceller dans sa profession.
- Vues988