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La Banque Postale
Portrait de talents #7 : Vincent LECLERC, Lucile TUAL, Sebastien MOULONGUET
Retrouver les valeurs de son école dans son entreprise : Vincent Leclerc, Sébastien Moulonguet et Lucile Tual, anciens élèves de CentraleSupélec présentent les parcours qui les ont amenés à rejoindre les équipes de La Banque Postale dans notre saga #PortraitsDeTalents
La Banque Postale : des métiers et des opportunités pour tous les profils
Trois diplômés de l’école issus de générations différentes répondent à nos questions et nous expliquent pourquoi ils ont fait le choix de rejoindre La Banque Postale. Ils reviennent également sur leur parcours et leurs fonctions respectives. Rencontre avec Lucile Tual, Cheffe de projet; Vincent Leclerc, Directeur Performance et Changement ; et Sébastien Moulonguet, Directeur de La Banque Postale Consulting.
Lucile Tual a rejoint La Banque Postale en 2020, après un double diplôme à l’EPFL (majeure en Management, Technologie et Entrepreneuriat). Elle a acquis une expérience en tant que cheffe de projet digital dans le secteur public (Ministère de l’Education Nationale) et réalisé du conseil interne dans le domaine du trading en énergie (Engie).
Vincent Leclerc a rejoint la Banque Postale fin 2014, après un parcours alternant banques (Crédit Lyonnais, Crédit du Nord) et cabinets de conseil (Bossard Consultants, Boston Consulting Group). Il est intervenu dans des fonctions de direction de grands programmes, de pilotage d’équipes de data science marketing et risques, ainsi que dans des fonctions d’organisation et de pilotage d’activités bancaires opérationnelles.
Sébastien Moulonguet a rejoint La Banque Postale début 2018 après avoir passé 15 ans au Crédit du Nord dans diverses fonctions, notamment de direction de projets et d’organisation. Avant d’intégrer La Banque Postale, Sébastien a débuté sa carrière à l’Inspection Générale, avant de devenir directeur de projets, puis responsable de back-offices bancaires et directeur d’un programme de transformation.
La Banque Postale est un groupe solide, tiers de confiance qui compte plus de 30 405 collaborateurs mobilisés au service de ses 20 millions de clients partout en France et un bancassureur (LBP/CNP) européen de premier plan, financièrement robuste avec un total de bilan de plus de 700 milliards d’euros. La Banque Postale est reconnue pour ses expertises sur les activités de banque de détail accessible à tous les publics, des plus vulnérables aux patrimoniaux, les services de banque de financement et d’investissement auprès des entreprises, institutions financières, et du secteur public local en tant que premier prêteur bancaire des acteurs publics, la gestion d’actifs et l’assurance.
Banque et citoyenne, elle s’engage au quotidien en faveur de la transition juste pour une société plus inclusive, en soutien au développement économique des territoires, et pour un environnement préservé.
À quel moment, avez-vous rejoint La Banque Postale ? Quel est votre périmètre d’action ?
Lucile Tual : J’ai rejoint La Banque Postale il y a environ un an, à ma sortie de l’école. Je suis arrivée au poste de cheffe de projet, une fonction à la croisée entre le marketing et les développeurs. Concrètement, mon rôle est de recueillir les besoins du métier et de piloter le projet jusqu’à son déploiement. Plus particulièrement, j’interviens dans le domaine de la tarification, une matière complexe sur laquelle les ingénieurs se démarquent par leur capacité à maîtriser la complexité des systèmes. Actuellement, je suis mobilisée sur un projet qui implique plusieurs dizaines d’acteurs et qui, in fine, impactera des millions de clients.
J’ai intégré La Banque Postale dans un contexte particulier, celui de la crise sanitaire. Après un mois sur site, comme le reste de l’entreprise, j’ai dû basculer en télétravail, ce qui néanmoins n’a pas empêché mon intégration et la prise en main de mon poste.
Vincent Leclerc : J’ai rejoint la Banque Postale, il y a 7 ans, pour constituer des équipes transverses dont la vocation est de mener les grands projets de la Banque Postale. La mise en place de cette direction performance et changement s’est faite en trois étapes :
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La constitution d’une équipe d’une cinquantaine de chefs de projet essentiellement capables de piloter des projets informatiques complexes ;
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La constitution d’une équipe de consultants internes qui est amenée à intervenir en amont de ces projets informatiques pour prendre en considération la dimension métier et processus ;
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Le lancement de grands programmes de transformation de la banque avec notamment « Excellence 2020 », devenu aujourd’hui « Excellence 2023 » dont un des objectifs est la réingénierie complète des opérations bancaires pour atteindre les meilleures pratiques de Place.
Concrètement, la direction performance et changement n’a pas de territoire délimité. C’est une entité interne dont la raison d’être est d’impulser ou de mener des projets à fort impact pour la banque et ses filiales. Nous avons ainsi contribué à la création de Ma French Bank et nous sommes impliqués sur la plupart des projets de transformation.
Sébastien Moulonguet : j’ai rejoint La Banque Postale en février 2018 à la tête de La Banque Postale Consulting, avec comme feuille de route de développer et de professionnaliser cette entité de conseil interne. Tout l’enjeu est d’accompagner une banque en pleine transformation, avec notamment un programme d’excellence opérationnelle dans lequel La Banque Postale Consulting joue un rôle important : pilotage globale de la démarche, cadrage et accompagnement de nouveaux projets.
Aujourd’hui, forts d’une équipe de 20 consultants, nous intervenons sur des missions variées autour de 3 domaines : performance des processus et des organisations ; direction et pilotage de projets ; développement et croissance business.
En quoi votre formation à Centrale Supelec, vous a-t-elle aidée dans votre prise de poste ?
S.M. : Grâce à sa formation généraliste, l’école nous donne les clés pour appréhender et résoudre des problématiques dans des domaines divers et complexes. Plus particulièrement, l’école permet de développer certaines compétences nécessaires au consulting : stratégie d’entreprise, capacité d’analyse, de compréhension d’un problème, d’identification des solutions…
L.T : En effet, une des valeurs ajoutées de notre formation est cette dimension généraliste avec des cours de soft skills, mais aussi des cours en finance et en économie. Elle nous apprend aussi à travailler en équipe sur des projets. Au-delà, elle nous permet de développer une véritable rigueur scientifique sur laquelle je capitalise au quotidien dans mes fonctions.
V.L. : La banque est une industrie complexe avec des processus, des métiers, des systèmes d’information qui demandent une véritable technicité et une capacité à « naviguer en eaux troubles ». Autant de qualités que nous avons eu la chance de pouvoir développer à l’école et auxquelles s’ajoute une capacité à innover et à imaginer des voies alternatives pour solutionner les problématiques diverses que nous pouvons rencontrer.
Pourquoi avez-vous rejoint La Banque Postale ?
V.L. : Quand j’ai rejoint La Banque Postale, j’ai été attiré par le fait qu’elle était encore une structure jeune. Dans le monde bancaire, c’est une opportunité rare de pouvoir intégrer une banque confrontée à des enjeux de croissance et de développement, mais qui, en parallèle, s’appuie sur un historique fort et ancrée dans la société. En effet, il ne faut pas oublier que c’est la loi du 8 janvier 1918 qui a confié à La Poste un « service de comptes courants et de chèques postaux » pour démocratiser l’usage de la monnaie scripturale. C’est ce mélange entre un existant qu’il faut faire évoluer et transformer, combiné à un large champ des possibles, qui m’a séduit !
L.T. : Je suis issue d’une génération qui a besoin de trouver du sens dans ce qu’elle fait et plus particulièrement dans son travail. C’est ce que j’ai trouvé en rejoignant La Banque Postale, une banque citoyenne qui a une mission d’accessibilité bancaire forte, mais qui promeut aussi des investissements de plus en plus responsables et qui s’est engagée à sortir totalement des énergies fossiles à horizon 2030.
S.M. : J’ai rejoint La Banque Postale car c’est une banque relativement jeune (15 ans), en plein développement, et donc dans laquelle de nombreux projets de transformation sont à mener. Nous avons de fortes ambitions pour devenir la « banque préférée des Français ». Je me retrouve par ailleurs dans les valeurs et missions portées par La Banque Postale, notamment en faveur de l’inclusion bancaire et de l’environnement.
Source : La revue Centrale Supélec
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